Je me demande souvent comment est il possible de s'arracher à la barbarie quotidienne sans pour autant tomber dans l'utopie ?
Je suis probablement barbare, car je crois en la barbarie, mais pas en l'autre, en moi ... ( référence à la célèbre citation de Levis Strauss : "Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.")
Exemple de la semaine, la société pour laquelle j'exerce est privée, ainsi sa préoccupation première n'est pas de s'inquiéter du parcours de santé des gens qu'elles accueillent mais plutôt d'assurer une balance financière positive la plus avantageuse possible. J'insiste sur ces derniers termes car il me semble que si tout entreprise a pour objectif de prospérer, or ce plus value peut il se réaliser sur la condition d'existence de l'Homme ? Dit d 'une autre manière : au delà du capital financier, peut on prospecter sur le capital humain?
Concrètement : refuser la sortie d'un patient qui demande à retourner chez lui parce que l'entreprise n a pas encore trouvé de patient pour le remplacer...
Pour ce qui est de l'utopie, ma fibre de résistant me souffle à l'oreille de ne pas accepter ce type de dérive actuelle. Pourtant je reste.
Je n'apporte aucune des réflexions qui me permettent d 'affronter ce dilemme à ma façon pour le moment, par contre j 'aimerai savoir si de tels dilemmes constituent votre quotidien et quels valeurs vous animent ?
Je suis probablement barbare, car je crois en la barbarie, mais pas en l'autre, en moi ... ( référence à la célèbre citation de Levis Strauss : "Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie.")
Exemple de la semaine, la société pour laquelle j'exerce est privée, ainsi sa préoccupation première n'est pas de s'inquiéter du parcours de santé des gens qu'elles accueillent mais plutôt d'assurer une balance financière positive la plus avantageuse possible. J'insiste sur ces derniers termes car il me semble que si tout entreprise a pour objectif de prospérer, or ce plus value peut il se réaliser sur la condition d'existence de l'Homme ? Dit d 'une autre manière : au delà du capital financier, peut on prospecter sur le capital humain?
Concrètement : refuser la sortie d'un patient qui demande à retourner chez lui parce que l'entreprise n a pas encore trouvé de patient pour le remplacer...
Pour ce qui est de l'utopie, ma fibre de résistant me souffle à l'oreille de ne pas accepter ce type de dérive actuelle. Pourtant je reste.
Je n'apporte aucune des réflexions qui me permettent d 'affronter ce dilemme à ma façon pour le moment, par contre j 'aimerai savoir si de tels dilemmes constituent votre quotidien et quels valeurs vous animent ?